dimanche 17 juillet 2022

 Aujourd'hui, beaucoup de religions (mais pas toutes) produisent  des radicalismes:

  Néo-évangéliques aux Etats-Unis, islam radical, bouddhisme nationaliste, hindutva [« hindouïté », concept suprémaciste hindou] en Inde. Cependant la prégnance de la violence dans l’islamisme radical est sans commune mesure avec celle des autres. 

  Le propre de ces radicalismes est de se fonder sur un discours victimaire, depuis les premiers colons puritains américains jusqu’aux nationalistes hindous d’aujourd’hui.

  Ce discours victimaire va ensuite légitimer une violence vengeresse, laquelle s’exerce autour d’un triptyque « une foi, un peuple, une terre». Ces Violences  peuvent mener à la ségrégation et à l'extermination.

  Ces totalitarismes religieux sont-ils les successeurs des idéologies laïques du XXe siècle ou sont elles   une réaction à l’absence d’utopie de nos sociétés consuméristes?

On ne peut sortir de ces totalitarismes qu’après être allé à leurs extrêmes. Si les interminables guerres de religion du XVIe siècle ont fini par s'atténuer,  il a fallu  des années de massacres.

 Si l'on doit avoir foi en quelque chose, mieux vaut croire au partage de la générosité, l'humour,  la compréhension.


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