vendredi 28 décembre 2018

La jalousie

 L’envie est notre vice national, c’est le pire des péchés capitaux, celui qui a jeté les anges en enfer parce qu’ils en voulaient à Dieu de leur être supérieur; c’est pire que l’orgueil, l’orgueil a une certaine noblesse, l’envie est le sentiment des vaincus et des haineux, c’est le crime de Caïn contre Abel, de celui qui a tout raté et qui tue le voisin parce qu’il a réussi; c’est la colère des perdants; si les Français n’avaient pas ce défaut on pourrait encore leur pardonner beaucoup de choses.

De Gaulle

samedi 22 décembre 2018

La croissance économique: Le problème

La croissance économique est un simple mécanisme de compensation de la dégradation de l'environnement et des rapports sociaux.

Ce qui était gratuit et fourni par l'environnent et l'entourage social (nourriture, maison, culture, sécurité) est devenu payant, par des biens et des services. La production de ces biens et services dégrade à son tour l'environnement et la qualité des liens sociaux.

Cette dégradation n'est jamais prise en compte dans le calcul des indices de croissance.
L'économie semble pouvoir tout réglé, alors qu'elle est le problème.

samedi 15 décembre 2018

Organisations apprenantes

Réveille le désir

Quand tu veux construire un bateau, ne commence pas par rassembler du bois, couper des planches et distribuer du travail, mais réveille au sein des hommes le désir de la mer grande et belle.

Saint-Exupery

jeudi 13 décembre 2018

L’adolescence est un moment de transformation difficile

surtout lorsqu'on est adulte !

Comment le faible l'emporte sur le fort

How the weak win war 

Le fort l'emporte en situation de dissymétrie (adversaires qui se ressemblent mais de volumes différents) et le faible en situation d'assymétrie (adversaires très differents). La capacité pour le fort de se placer sur le même champ que le faible, et donc à lui ressembler, est la clé de sa victoire.

de Ivan Arreguin-Toft

dimanche 9 décembre 2018

jeudi 6 décembre 2018

Opinion

"A mon avis, le changement climatique ...."
Il n'y a pas à avoir d'avis ! Quand , après moult analyses, ton médecin t'annonce que tu as le cancer, si tu lui dis "A mon avis, j'ai plutôt ...", il t'envoie chez son collègue psychiatre avec un mot : "Ce type est dans le déni. Il ne veut pas envisager  sa maladie".
Et pourtant, au café du commerce, qu'est ce qu'on entend comme avis sur le changement climatique...
Désespérant.
C'était parait-il la stratégie des cigarettiers, qui décrédibilisaient sciemment l'information sur les cancers liés au tabagisme en parlant d'opinions ... Un fait, une observation, une mesure  (Une statistique est une observation) ne sont pas sont pas des opinions.

lundi 3 décembre 2018

De Simone Weil à Pierre Rahbi

Simone Weil , alors ouvrière agricole, abandonne à Gustave Thibon ses cahiers en 1941 avant de partir vers les USA. Celui-ci les fait publier en 1947  sous le titre  de "La Pesanteur et la Grâce".

Gustave Thibon se retire en Ardèche dans les années 60, où il diffuse sa pensée aux paysans locaux ainsi qu'aux premières générations de néo-ruraux des années 1960, comme le jeune Pierre Rabhi.

Dans le discours de Pierre Rahbi, mêlant spiritualité, écologie, contemplation, l'on peut entendre la pensée de Simone Weil.

dimanche 2 décembre 2018

Résilience: Se préparer à l’imprévisible

Les crises d'origine écologique peuvent prendre des formes inattendue.

L'urgence devrait être d'augmenter notre résilience à des crises brutales, et imprévisibles :
  •  météo (sécheresse , canicule , tempête, montée des océan ...), 
  • financière,   
  • alimentaires (lait contaminé,   pénurie ), 
  • effondrement de l'état central , 
  • sanitaire (paludisme, chikungunya, grippe ...), 
  • crise sécuritaire (émeute, coupeur de route ....).


Il faut se préparer au niveau local (ville, quartier) ,  national , européen et même au niveau mondial  à ces crises imprévisibles.

Chaque investissement (personnel mais aussi public) devrait aller dans le sens d'une plus grande autonomie locale  et capacité de résilience.

L'anticipation du changement climatique demanderai des investissements, une préparation, des solutions dont l'impact ne sera éventuellement visible que dans des décennies.

Aucun parti, aujourd'hui ne peut gagner des élections sur cette base. La démocratie n'est peut être pas le régime idéal pour changer notre monde .

Une dictature verte n'est pas encore d'actualité. Elle ne pourrait pas être centralisée: Son but serait plutôt d'encourager l'autonomie, d'interdire certaines technologies, de limiter les échanges inutiles, de promouvoir une éthique. de responsabilité vis à vis des générations futures.

En ce moment, il n'y a pas d'issues.