Il y a la haine, il y aussi l'amour de la haine, aimer éprouver de la haine.
Cela, de loin , peut ressembler à de l’extrême générosité.
Ce sentiment est difficile à comprendre.
C'est le contraire de la foi, de l'espérance: Cette haine cherche vainement à remplir un vide intérieur.
Elle conduit inexorablement à un trop plein, qui s'auto-alimente , s'amplifie, se déverse.
Viennent alors les gestes impensables, indicibles, suicidaires pour l'individu et la société, mais sous le masque de la générosité, de la défense des opprimés, d'une religion.
L'origine est peut être une blessure mal soignée, une identité non reconnue, un sentiment collectif d'exclusion ?
Le vrai combat d'aujourd'hui est là. Il ne se gagnera pas avec des avions et des chars.
mercredi 28 mars 2018
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1 commentaire:
Superbement écrit,clair et concis
OK avec vous Monsieur B
La foi insuffle assurance et confiance mais mène souvent à aveuglement,parfois mégalomanie.
L'espérance vaut de l'or,bien entendu.
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