jeudi 15 janvier 2015

Charlie

" Peuple de Dieu, as-tu oublié que tu étais le peuple des disciples du plus grand provocateur que la terre ait porté ? Jésus était un provocateur (les pharisiens, les sadducéens, les occupants romains, les riches, les religieux) chaque parole, chaque parabole, chaque enseignement, chaque action est une provocation (guérir un jour de sabbat, chasser les marchands du temple, prétendre être le Fils de Dieu). Jésus était un provocateur et il en est mort. Il a été crucifié parce qu’il avait provoqué les responsables religieux et politiques de son temps. Chaque prédication est une provocation : elle cherche à provoquer un changement, une conversion, un demi-tour, un repentir. Elle cherche à changer le monde. Voilà pourquoi je prêche. Pour changer le monde. Je veux être le disciple du grand provocateur qu’était Jésus. Transiger sur ce point, c’est vouloir assagir et museler la charge explosive de l’Evangile, rendre docile les chrétiens. " Si le sel perd sa saveur, comment redeviendra-t-il du sel ? Il ne vaut plus rien ; on le jette dehors et il est foulé aux pieds par les hommes. (...) Quand on allume une lampe, ce n’est pas pour la mettre sous le boisseau mais sur son support et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison " (Matthieu 5,13-16) " N’allez pas croire que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive " (Matt 10,34). Nous avons besoin de provocation et de provocateurs, parce que le monde tel qu’il est ne nous convient pas, parce que nous voulons changer le monde, parce que l’Evangile est venu pour changer le monde. " — extrait de la prédication de Samuel Amedro pasteur à Casablanca

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