mardi 24 janvier 2012

Des hauts et des bas

Il est normal de connaître des phases de hauts et de bas. Les premières génèrent de l’optimisme, les autres du pessimisme.

Pour progresser, il faut accepter ses performances. .

Ceux qui gagnent, doivent continuer à rechercher l’excellence, ceux qui perdent, sans occulter les seules limites du moment, doivent davantage se pencher sur leur potentiel, sur les ressources disponibles et se mobiliser sur les possibilités d’amélioration.

Quand on veut sortir du trouble qui en général ne manque pas de s’installer quand les résultats ne suivent pas, la tendance première est de faire appel aux seules vertus combattives. La réussite semble ne devoir passer que par un surpassement dans le combat, dans l'énergie. Mais ce choix pousse à s’appuyer sur un jeu forcement restrictif. En fait, il faut d’abord désirer convertir, transformer sa production, bref, comme on dit en rugby, d’être aussi à la quête du «mieux jouer» .

On ne sort que rarement gagnant des seuls combats absurdes dans lesquels l’énergie est dépensée gratuitement bien trop souvent contre l’autre, contre l’adversaire et pas pour soi.
Face à l’échec, créer un autre état d’esprit est incontournable, il faut accepter de vouloir sortir de l’humiliation.

Pour retrouver le sourire il faut aussi accepter les risques du jeu et ses aléas. En s’appuyant sur la seule gestion de l’énergie et de la combativité, on ne s’inscrit plus dans une logique de performance. On développe individuellement et collectivement plutôt un sentiment d’auto destruction qui bloque les initiatives.

D'après un article de Villepreux , ancien coach de l'équipe de France de rugby.

Aucun commentaire: