dimanche 3 février 2008

google: Dream Land

"C'est à ceux qui détiennent l'information que nous faisons confiance. Pas forcément aux chefs", assure Judy Gilbert, directrice des ressources humaines à Mountain View. "Chez Google, les ingénieurs sont rois. Ce qui est valorisé par-dessus tout, c'est de résoudre des problèmes, surtout ceux rencontrés par les clients".

Les ingénieurs sont effectivement très choyés. Ils jouissent d'une disposition originale, le "20 %" : un cinquième de leur temps de travail peut-être consacré à des travaux personnels. Si ces projets sont jugés stratégiques, "on met des ressources dessus", assure M. Chanezon. Le service de messagerie Gmail, Google News et Checkout, un système de paiement, sortiraient d'un projet "20 %".

Le processus de recrutement vise à retenir un profil précis. " Il nous faut des gens dynamiques, capables de prendre des initiatives, travaillant bien en groupe", énumère M. Chanezon. Les candidats sont d'abord interrogés par téléphone. Puis ils viennent sur le campus pour des entretiens et des tests. Tous les "Googlers" sont mis à contribution : il peut leur arriver d'auditionner leur futur chef.

Des "Googlers" seraient récemment partis pour des start-up du Web très médiatisées et pas encore entrées en Bourse (donnant des perspectives d'enrichissement rapide), comme Facebook. "Google continue d'être un aimant pour les jeunes diplômés, note Aymeril Hoang, de la mission économique française à San Francisco. Mais ce qui est encore plus valorisant, ici, dans "la vallée", c'est de réussir à créer sa propre start-up."

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